Vision de l'apprentissage artistique

Trente ans de pratique du dessin et de la peinture ainsi qu’une réflexion approfondie fruit de mon observation m’ont permis d’élaborer un projet d’enseignement des arts plastiques.

 Il s’agit : d’intervenir en amont et de faire comprendre qu’une peinture, un dessin, n’est rien sans l’émotion ou le message qu’elle transmet de créer des exercices plastiques permet aux pratiquants de se libérer des a priori culturels pour trouver leur voie et leur singularité. Ma méthode ne propose pas une imitation du réel à l’aide de techniques codifiées, mais un cheminement intérieur. Les solutions pour peindre ne se trouvent pas dans l’explication du réel, mais dans la transmission d’un ressenti juste, authentique, sur la toile ou le papier. Le chemin de la création est introspectif, on doit sans arrêt revenir à soi. 

Les propositions ne sont que des invitations à faciliter cette démarche qui est avant tout personnelle. Les travaux différents, riches des singularités de chacun, me seront autant de témoignages d’une liberté conquise.

« La rigueur tue l’inspiration, la méthode étouffe la liberté. »
Citation de Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 27 mars 1855.

Apprentissage de la couleur :

- Travaux pratiques : faire une couleur ? Technique : acrylique, huile avec pigments. 

- Les couleurs primaires : explication. Je propose une explication de leurs utilisation. Faire sa palette avec des couleurs primaires. Les couleurs chaudes et froides, les couleurs complémentaires.

 - Invitation à commencer avec une couleur en plus du noir et du blanc.
Commencer avec une idée de simplicité.

- Quelle sensibilité à la couleur ? 
Questionnement intime.

- Quelle est ma palette ? Si j’aime le jaune d’or, qu’est-ce que cela veut dire pour moi dans mon histoire personnelle ? Référence au passé, à mon histoire. 
Conscientiser le rapport instinctif à la couleur. 

« On peut peindre avec deux couleurs, dessiner avec une. Trois, quatre au plus, ont pendant des siècles suffit aux hommes ». Henri Michaux

Il existe déjà entre le noir et le blanc une infinité de niveau de gris. 
Une peinture en noir et blanc est souvent plus forte, plus authentique, et peut servir davantage à comprendre la construction d’un tableau qu’un embrasement cacophonique de couleurs.


Henri Matisse, Icare, 1947, série Jazz

La mise en forme, la composition :

- La calligraphie. Origine. Influence sur les arts visuels (proposition de visite du musée Guimet et du département des arts de l’islam du musée du Louvre).

Observation des calligraphies : chinoises, japonaises et arabes.

- Faire sa calligraphie personnelle à l’encre de Chine. 
Parallèle entre le rapport au corps modèle vivant et le corps du texte.

Illustration avec un exemple personnel.
Idée de la nécessité de la répétition pour arriver à un geste d’une densité forte et puissante.

« Plus les lignes et les formes sont simples, plus il y a de beauté et de force. Toutes les fois que vous partagez les formes, vous les affaiblissez. » Ingres
- Comment travailler ? Méthodologie. Exemple de HansHartung.


Hans Hartung

- Réinterprétation d’un graffiti personnel en grand, afin de le régénérer en évitant le piège de la copie.

- Les premières écritures ou pictogrammes, leurs origines. 
Association du dessin avec l’écriture.

Nature morte simple avec des blocs, cubes et cylindres. Utilisation du noir et blanc (niveau de gris ou camaïeu). Apprentissage des valeurs pour avoir du volume des ombres.

- Sensibilisation au dessin où une ligne doit varier de puissance et d’intention. 

Variation de l’épaisseur du trait et des valeurs (plus ou moins appuyé).

- Les débutants ont tendance à cerner le modèle vivant dans ses contours et à le souligner pensant renforcer leur propos. Ils manquent de confiance en eux et cherchent ainsi une forme de facilité. Je pense au contraire qu’il ne faut pas expliquer ou décrire le sujet. Une seule ligne, une masse avec force de détermination suffit. Il faut savoir ce que l’on veut dire et lutter sans cesse contre l’idée de se corriger, se contredire, se justifier.

- Une ligne interrompue par un espace peut être plus évocateur et moins lourde qu’un trait épais continu. Le spectateur fait alors travailler son imagination pour interpréter ce qu’il manque.

- Ne pas être trop bavard, trop de message tue le propos qui devient illisible, il s’agit de faire œuvre de simplicité et de choix. La suggestion est plus forte que la lourdeur. On peut voir dans des œuvres de grand peintre une volonté d’inachevé, c’est peut-être une solution pour ne pas brider l’imaginaire le rêve.


Keith Haring 1989

- Le dessin comme préparation à la peinture. Historique : comment faisaient les peintres de la renaissances ?

Faire un projet pictural à la maniére des anciens, importance du dessin, de la composition.
ou Picasso. Invitation à la visite du musée Picasso.

- Découverte et exercice autour du nombre d’or. Petit historique.


Spirale de Fibonacci

L’interruption : « Les choses doivent être présentes et absentes ; on n’en voit que le haut ou le bas. Tout l’art de l’exécution est dans ces notations fragmentaires et ces interruptions. Le coup de pinceau s’interrompt pour mieux se charger de sous-entendus. Partout le vide doit s’entremêler avec le plein. » ; Citation de Wang Wei (699-799)

- Étude des dessins préparatoires de Miro


Joan Miró Untitled,1926 Mine de plomb, crayon et pastel sur papier

Apprentissage de la perspective

Les lignes et le point de fuite.


- Exemple avec une nature morte et volumes simples.

Proposition de sortie extérieure. Dessin d’architecture (jardin public, rue).

Techniques de la peinture

- Préparation des supports.
Choix des différentes techniques.
Référence à Paul Klee.


Paul Klee Sans titre, vers 1940, Huile et couleur à la colle sur toile de jute 

- Changer souvent sa technique et son support pour ne pas être dans un style répétitif.

Les mélanges de techniques Acrylique avec encre de Chine, gouache, huile…

Les collages.

Pour avoir des peintures avec de la profondeur. Du mat au brillant.

- Maîtrise des reliefs, de la texture à travers des exercices picturaux.


Simon Hantaï

Déformation, académisme :

- Depuis le 19ème siècle et l’avènement de la photographie, les peintres sont libérés du réel et de leurs rôles de témoins.

Souvent les apprentis peintres déforment les proportions d’un corps.

Ce qui rend vivant et expressif un dessin, une peinture, ce sont justement les imperfections, les accidents, tellement plus humaines qu’une œuvre aux proportions parfaites, sans âme, qu’on dirait produite par l’informatique.

Je féliciterais un élève qui déforme un corps, c’est cela qui rend l’œuvre vivante, personnelle et très expressive. Encourager les apprentis dans une exagération de la déformation jusqu’à la caricature peut être libératoire. 
Une déformation du réel en toute innocence par l’inconscient est magnifique de spontanéité et de fraîcheur.

On peut aussi utiliser le souffle et puiser l’energie pour produire sur une respiration une trace puissante. Exercices de peinture gestuelle à faire sur le sol. But de l’exercice : sentir la source de l’énergie de l’être, sa force et comment on peut l’utiliser avec la respiration d’une manière créative.

- Pour créer, il faut être calme et chargé d’une intension créative forte.
On peut avant de créer entrer dans un espace méditatif : fermer les yeux pour se connecter à soi, à sa respiration.

« Il y a 25 ou 30 ans, j’effaçais certaines de mes toiles. Je me souviens très bien lesquelles. En fait, certaines sont plus présentes à mon esprit que celles que j’ai conservées. Alors, j’en viens à me demander : pourquoi est-ce que je les ai effacées ? Et bien, la seule réponse que je puis donner est que je n’étais pas prêt à les accepter. » Philip Guston 

- Les accidents et supposées « erreurs » sont souvent ce qu’il y a de plus vivant dans un tableau. Dans ma peinture, elles sont souvent à l’origine de mon inspiration.  

- Ne pas effacer, ce qui est fait est fait, il faut juste l’assumer. Se poser la question : qu’est-ce que cela veut dire. Retour à soi et son histoire personnelle.
Pour être capable de produire un geste assez puissant, il faut savoir ce que l’on veut. Notion de précision, de clarté dans l’acte créatif. 

- Utilité par moments de retenir l’acte créatif. (Concentration de l’intention, de l’énergie pour un jaillissement plus puissant sans précipitation).

« Deux moments cruciaux dans l’exécution d’un tableau : le commencement et la fin. Le commencement doit être à l’image d’un cavalier lancé au galop ; celui-ci éprouve la sensation de pouvoir à tout moment freiner le cheval sans l’arrêter tout à fait.
La fin, elle, doit ressembler à une mer qui reçoit tous les cours d’eau qui se déversent en elle ; celle-ci donne l’impression de pouvoir tout contenir, tout en étant menacée de débordement. » Wang Yu (fin XVIIe début XVIIIe dynastie Ts’ing) 

L’inspiration, le vide :

- Proposition : ne pas partir dans un tableau à vide, sans raison, chercher en soi l’émotion, ce qui touche intérieurement et extérieurement. Éviter de vouloir reproduire une émotion liée à un moment passé (par exemple l’émerveillement suscité par un beau paysage), rester au contraire le plus possible en lien avec l’énergie de l’instant présent. Inviter les élèves à ressentir l’énergie présente en eux, avec un regard intérieur sur les émotions.

Importance du point de départ d’une création.

La question que le créateur doit se poser est plutôt : qu’est-ce que je veux exprimer ? Un acte artistique est une forme de communication, il a besoin d’authenticité de sincérité.Par exemple, une émotion forte ressentie dans l’instant peut être à l’origine d’une peinture. L’inspiration peut trouver sa source dans un moment privé, un voyage intérieur. 
- Le vide : Sans silence il n’y a pas de musique, la peinture aussi à besoin d’espaces de tranquillités pour être intelligible.


Ma Yuan

L’inspiration
« Avant de prendre le pinceau, il faut que la pression de l’inspiration soit haute. Avant de peindre, toute la question est de cultiver l’inspiration, soit en contemplant les nuages et les sources, soit en observant les fleurs et les oiseaux, soit en se promenant et en récitant des poèmes, soit en brûlant de l’encens et en buvant du thé. Dès que l’esprit a trouvé, que la main démange et que l’inspiration jaillit, il faut déployer papier et pinceau. Quand l’inspiration est épuisée, il faut s’arrêter de peindre et ne reprendre que quand elle revient. » Wang Yu


Ma Yuan

« Oui, en peinture on n’insiste jamais assez sur l’importance du vide. Il y a le grand Vide et les petits vides par quoi l’espace se contracte et se dilate à souhait. C’est en faisant allusion à cela que les Anciens disaient :»L’espace peut être rempli au point que l’air semble ne plus y passer, tout en contenant des vides tels que des chevaux peuvent y gambader à l’aise ! » Huang Pin Hung (1864-1955, dynastie Ts’ing)

Le style, les habitudes :

« Dans le fond, je suis peut-être un peintre sans style… Le style, c’est souvent ce qui enferme le peintre dans une même vision, une même technique, une même formule pendant des années et des années. On le reconnaît à coup sûr, mais c’est toujours le même habit, la même coupe d’habit. » Picasso

Le style est un piège, une facilité comme un couloir magique intellectuel qui donne l’illusion d’une certaine créativité. Il finit toujours par épuiser la créativité du praticien. Quand cela arrive, le peintre tourne à vide avec sa production dans une zone de confort et devient une coquille vide d’intention.

Il faut sans cesse remettre en question cette tendance à se retrancher derrière le style, voire aller jusqu’à le casser pour être de nouveau dans une forme créative. Ne pas hésiter à mélanger plusieurs styles pour faire à l’intérieur d’une œuvre des conversations qui donnent de la profondeur. 

Combien de fois j’ai vu lors de mes visites dans des expositions et dans les ateliers des peintres qui refont sans arrêt la même peinture, sans en être conscients, incapables de régénérer leur art et de se remettre en question ou de simplement prendre des risques pour sortir des sentiers battus.

Ils croient innover, mais ils ne font que décliner « une bonne idée » qu’ils ont eue une fois. Cela donne une création pauvre de sens et d’intention.

Éviter que l’esprit ne rentre dans d’inévitables habitudes, changer de taille de support, de techniques, et casser intérieurement ce que l’on sait si bien faire !
Souvent content d’une forme ou d’une couleur, l’artiste le reproduit dans tout le tableau ou sur une série d’œuvre.
Invitation à changer le plus souvent possible son mode opératoire. Passer de l’acrylique à l’huile, au pastel, à l’encre, faire des collages. Pour ouvrir continuellement le procesus créatif.

Exemple : Paul Klee a une attention particulière pour ses supports et change souvent d’approche technique, afin de naviguer vers de nouveaux horizons et rester dans la création.


Picasso

Découverte sensorielle :

- Apprentissage du dessin automatique à la manière des surréalistes.
Faire s’exercer les élèves sur le ressenti intérieur plus que sur la technique.

- Expérimentation : dessiner en fermant les yeux. Découverte d’un espace intérieur.
Si je ferme les yeux, je suis plus en contact avec mon intérieur, avec mes émotions. Je ne suis plus dans le contrôle et je ne censure plus ma création avec des a priori culturels.


Henri Michaux, Untitled (Mouvements), 1950-51

- Sur le sol à l’horizontal : le corps est plus engagé, les gestes ont beaucoup d’importance, dans un lâcher prise mental et instinctif. Apprentissage du hasard, par exemple la diffusion de l’encre de chine dans l’eau donne des ramifications.


Paul Klee

Voir le « dripping » de J. Pollock ou la peinture gestuelle de Sam Francis

-  Support à la verticale sur chevalet : on est plus dans une réflexion mentale, facilité à prendre des décisions de couleurs ou de formes.


.XXIV. UNCONSCIOUS DRAWING, S.W. Hayter

« Jamais je n’ai pu faire une peinture à l’eau valable sans absence, sans quelques minutes au moins de véritable aveuglement. » Henri Michaux

- Exercice : Si j’utilise la main gauche (pour un droitier), je serai en contact avec mon enfant intérieur.
- Faire observer la différence de travailler à plat ou vertical au niveau de l’intention et du geste. Questionnement : la position du corps change, qu’est-ce que cela change pour mon tableau ?

- Peindre, dessiner avec son corps, avec ses main.
A voir comme référence : les empreintes d’Yves Klein ou le Japonais Kazuo Shiraga et sa performance du corps à corps avec la peinture.


Kazuo Shiraga

Yves Klein

J. Pollock.

- Utiliser une photo de « fait divers » pour que la photo soit un réservoir émotionnel et serve d’inspiration. Référence à Marlène Dumas.
- Autre découverte sensorielle :

Apprendre à créer ses pinceaux avec des matériaux divers. (Carton, écorce, branche d’arbre…)
- Ces différentes expérimentations peuvent donner lieu à une confrontation collective des différents travaux.


Around the blues Sam Francis

Travail en commun :

- Faire des cadavres exquis à la manière des surréalistes.
Chacun des pratiquants écrit une phrase ou dessine quelque chose qu’il dissimule à la personne suivante en repliant le papier. Chaque élève ne peut donc pas s’inspirer de ce qui a été fait avant lui. Une fois l’exercice terminé, une histoire ou une image insolite formée d’éléments disparates surgit. L’écriture peut aussi être mise en jeu dans le dessin.
On peut trouver des variantes : deux personnes dessinent en même temps.

Objectif : trouver du plaisir dans le jeu avec un travail collaboratif ludique.

Enrichir ou sortir de ses habitudes de styles. 
Confrontation des styles.
S’intéresser aux techniques de l’autre pour sortir du travail toujours individualiste.

Apprentissage du travail en équipe.

Cadavre exquis : Man Ray, Joan Miro, Max Morise, Yves Tanguy


Cadavre exquis : André Breton, Camille Goemans, Jacques Prévert et Yves Tanguy

La peinture abstraite :

 Questionnements : qu’est-ce que la peinture abstraite ?

- Historique sur l’origine de l’abstraction, des impressionnistes à Kandinsky, en passant par le cubisme analytique de Braque et Picasso.
- Présentation de diffèrent courants : 
- Abstraction géométrique aléatoire, Thornton Willis, Paul Yanko.
- Abstraction géométrique minimaliste, Paul Klee, Piet Mondrian
- Peinture gestuelle abstraite, Mark Rothko, Jackson Pollock.
- Comment commencer un tableau abstrait : écriture, dessin automatique, souvenir visuel, émotion, geste, inspiration du réel…


Piet Mondrian Tableau No. 1 / Composition No. 1-1914

Inventer c’est, avec des moyens abstraits, rester dans le domaine de la suggestion, c’est là l’équilibre, suggérer n’est pas donner l’illusion de ce que l’on voit, c’est d’évoquer la réalité, la la synthèse de la réalité, avec des moyens venant de l’esprit Georges Valmier (peintre cubiste)

- Se servir des débuts de la peinture abstraite pour trouver des exercices ludiques et faire comprendre l’utilité de l’abstraction. Pour ne pas être dans une mode, une parodie d’art abstrait mais au contraire pour faire naître en soi un sens profond. Trouver les raisons personnelles qui poussent à déformer la réalité.


Georges Valmier (1885-1937)

DÉMARCHE

Dans un premier temps, j'applique ma peinture sous forme de masses de couleurs et de traces de matière dans un mouvement instinctif.
Puis captant l'intensité de l'instant présent, sous mon pinceau, naissent des traits qui s'enchevêtrent tels des fils imaginaires.
J'y vois des formes, des symboles que j'interprète.
Des fenêtres s'ouvrent alors sur mon monde intérieur. ( Démache suite... )


PARCOURS

• 2012 à 2018 : ABA de la ville de Paris
- Dessin, Florence Remond, Jean-François Briant
- Peinture Expression libre, Antonio Ros Blasco

Diplôme des beaux-arts de Paris
1987 à 1995 : formation aux beaux-arts de Paris avec 
Boltanski, Piotr Kowalski, Marina Abramovich, Albert Zavaro...

1985 à 1987 : Beaux-arts de Nîmes
- Peinture, Vincent Bioulès,
- Sculpture, Claude Viallat...

38894

PRESSE

LE MYSTERE DE L'ANTHROPOCENTRISME
Fouiller, sans cesse fouiller, se questionner en plongeant dans les abysses de son subconscient pour extirper les formes de ce que la Bible a appelé la Genèse lorsque Dieu créa le monde à partir d'un chaos cataclysmique, telle a été la démarche un peu folle de Jean-Luc Faure, un artiste hanté par le mystère de la création.

Diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts, Jean-Luc Faure a retenu les leçons de ses maîtres pour formuler une oeuvre aux accents métaphysiques et surréalistes qui invite le spectateur à une profonde réflexion sur l'homme et le sens de la vie.

Allumant sa toile de couleurs expressionnistes-abstraites explosives avec la mèche d'un pinceau conjuguant sa rage et sa passion de peindre, Faure se laisse aspirer à la manière de Joan Miro dans le labyrinthe de ses fantasmes pour exhaler les origines de l'apparition de l'homme et ce, dans des oeuvres souvent placentaires.
Adrian Darmon ArtCult

> Entretien,Véronique Béranger

Spécialiste du livre d'art japonais